Résumé du blog en langue française
Anm.: Heute eine kurze Zusammenfassung des Blog-Inhalts in Französisch. Ich bin noch auf der Suche nach einigen Informationen in Frankreich und Belgien, bei denen mir eventuell französischsprachige Quellen/Leser weiterhelfen können. Nächste Woche geht es dann wieder wie gewohnt in Deutsch weiter.
Ce blog
Ce blog documente l’histoire d’un navire à vapeur allemand, qui a reçu le nom de ma ville d’origine Fürth (en Baviere) et c’est pourquoi ce blog existe (par ailleurs, la ville de Fürth est jumelée avec Limoges).
J’ai fait cette introduction en français, parce que les traces de ce bateau et de ses hommes ont touchés plusieurs fois les ports de la France et de la Belgique, en espérant de recevoir quelques informations concernant cette partie de l’histoire du navire par des Internautes.
Anvers, Marseille et Le Havre
A partir de 1907, ce navire marchand était en service de ligne entre Hambourg et l’Australie pour une compagnie de navigation à Hambourg (société des navires à vapeurs germano-australienne, DADG). Pendant ces voyages le « Fürth » a fait escale à l’aller à l’Anvers pour charger de la marchandise supplémentaire pour l’Australie. Par contre, au retour de l’Australie et de l’Asie du Sud-est, Marseille était en général le premier port d’ancrage en Europe après le passage au canal de Suez et avant le retour à Hambourg (des passages au Havre étaient plus rares).
Le « Fürth » a déchargé à Marseille et au Havre par exemple du coprah, des peaux, des ores, de la viande, des noix d’ivoire, etc. Une question, pour laquelle je n’ai pas encore des réponses : A Marseille sont arrivés des peaux bovins d’Australie en grande quantité : Qu’est ce qu’on a produit de ces peaux et où ? Même question pour la laine.

Photo stéréoscopique du port d’Anvers, 1905; © Stadsarchief Antwerpen, http://www.felixarchief.be, Ref. GP#8722
Le « Kerman »
Capturé par les Britanniques en août 1914 aux alentours de Ceylan, le « Fürth » a subi le destin d’une prise maritime et a été vendu aux enchères par la Couronne britannique à l’»Anglo Persian Oil Company » (actuellement connu sous le nom BP, British Petroleum), pour laquelle elle était en service à partir de 1915 au nouveau nom « Kerman ». Pour Septembre 1916 des arrivées à Paulliac et à Bordeaux sont documentés en livrant du sucre de New Orleans (Etats-Unis).
Le « Sultania »
Le navire « Kerman », « ex-Fürth » a été vendu de nouveau en 1920 à une société en Inde britannique et rebaptisé « Sultania ». Un dernier changement de propriétaire suit en 1930 avant d’être mise à la ferraille en 1933.
Merci de vos contributions
Donc, j’espère de trouver plus d’incidences sur la vie du navire « Fürth » grâces à des Internautes dans le monde entier pour compléter son histoire peu à peu… Pas tous est encore en ligne, le blog a débuté en mars 2018 et sera complété par la suite en ordre chronologique.
L’equipage du « Fürth »
Emprisonnement à Marseille
L’histoire du « Fürth » est aussi l’histoire de son équipage. En 1914, après le déclenchement de la Grande Guerre, les traces nous mènent de nouveau à Marseille. Le capitaine du «Fürth » (capitaine W. Richter) et son troisième officier qui étaient du retour du Colombo sur le navire néerlandais « Konigin Emma » ont été arrêtés par l’aviso-torpilleur français « Casabianca » (classe d’Iberville). Ensuite les deux marins ont été emprisonnés au Fort Saint Nicolas (19 octobre 1914) et après sur un ponton dans le port de Marseille jusqu’au 25 novembre 1914, le jour ils pouvaient passer la frontière italienne à Vintimille pour joindre Gênes. Pour l’instant les traces de beaucoup d’autres membres de l’équipage se perdent au Ceylan…

Carte postale stéréoscopique du port de Marseille, autour de 1900; collection privée
Pour toutes informations pour compléter l’histoire du « Fürth » à l’avance un grand merci !
Ce blog et 100 % privé réalisé comme loisir sans aucun intérêt commercial. Il est fait avec beaucoup de soin, mais des erreurs ne sont pas exclues. Il cherche de documenter les plus d’informations possibles, mais il ne serait jamais complet.
La plupart des informations est en allemand/anglais (par nature des routes du bateau), n’hésitez pas de me contacter si vous auriez besoin de quelques traductions, il serait un plaisir d’entrer en contact avec d’autres amateurs de l’héritage du passé !